Pourquoi investir dans les domaines skiables ?
Vous êtes mordu de ski, mais vous pensez qu’acheter une résidence secondaire à la montagne relève de l’inaccessible. Saviez-vous qu’investir dans une station de sports d’hiver peut vous faire bénéficier d’avantages fiscaux ?
Investir dans une station diversifiée
Investir à la montagne peut être rentabilisé rapidement par la location. Seule condition ? Acheter dans une station touristique et dans un secteur attractif. Il faut également bien choisir votre appartement. Bannissez d’abord les studios-cabines des années 80, ils ne sont plus au goût du jour. Par contre, un 3 ou 4 pièces peut être rentable s’il est confortable et lumineux.
Si le site promet un enneigement aux périodes clés de l’hiver, vous avez toutes vos chances de rentabiliser votre investissement. Pour cela, la station de votre choix doit s’adapter aux envies des petits et des grands, skieurs ou non. Elle doit également développer des infrastructures de loisirs, proposer des sentiers de randonnée, ou encore miser sur le patrimoine naturel, culturel et surtout culinaire.
Bonus : Choisissez une station de montagne qui propose des animations et des activités en été. Ainsi, vous trouverez des locataires même pendant les vacances d’été !
Investir plutôt en moyenne montagne
Après la flambée des années 2000, depuis cinq ans, les prix en montagne se stabilisent et les transactions reprennent. C’est donc le moment de défiscaliser dans l’immobilier. Dans les stations de prestige comme Chamonix, Courchevel ou Val-d’Isère, les prix s’envolent souvent au-delà de 10 000 €/m². Mais les stations villages de moyenne montagne comme Les Saisies, Valmorel ou Combloux, plus adaptées à une clientèle familiale, proposent des tarifs nettement plus sages, compris entre 2 000 et 6 000 €/m².
C’est dans cette catégorie de sites, où plus de 60 % des appartements sont loués régulièrement, qu’il est conseillé d’investir. À en croire les associations de propriétaires, ici le statut le plus avantageux sur le long terme est le dispositif LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel), qui donne le choix entre un abattement de 50 % des revenus et la réduction d’une multitude de charges (des frais d’acquisition, intérêts d’emprunts compris, jusqu’aux impôts fonciers).
Faire attention aux coûts d’entretien
Autre alternative, le dispositif dit Censi-Bouvard privilégie les investisseurs intéressés par les résidences touristiques. La dernière mouture de 2017 tend cependant à encourager la rénovation plutôt que les programmes neufs. Les travaux de confort, comme ceux facilitant l’accession des personnes handicapées ou bien exploitant une source d’énergie renouvelable par exemple, peuvent donner lieu à des réductions d’impôt assez estimables.
En somme, si vos charges ne sont pas prises en compte par la défiscalisation, pensez aux coûts d’entretien qui pèsent drastiquement sur le budget. Dites-vous qu’il faut louer plus de 8 semaines pour espérer financer les menus travaux et les charges (impôts locaux, électricité, gestion par une agence…), mais pas les mensualités du prêt. Si l’on est raisonnable, il vaut mieux estimer son rendement autour de 1,5 %.